Soho Matat Octave: j'ai 18 ans, je suis camerounais dorigine que raconter de plus oui 1 m84 75 kg
Soho Matat Octave, jai 18 ans, je suis camerounais dorigine que raconter de plus oui, 1 m84 75 kg....
Un après-midi a tourné au cauchemar hier sur le site du Pont du Gard. Un jeune Avignonnais de 19 ans qui serait domicilié dans le quartier de la Rocade s'est noyé vers 15h 50.
Partis de la cité des Papes à cinq copains, ils ont décidé de passer l'après-midi au bord du Gardon. Un endroit très prisé par les baigneurs de la région. Et qui attire plusieurs milliers de personnes quand le thermomètre monte aussi haut que ces derniers jours. Il perd l'équilibre et tombe à l'eau Installés rive droite avec ses amis, sur les rochers, la victime a perdu l'équilibre avant de tomber à l'eau. Ne sachant pas très bien nager, il a rapidement coulé à pic.
« Il a fait une chute à un endroit où la profondeur avoisine les dix mètres. Il y a pas mal de courant et des rochers », précise un membre des services de secours. Un élément qui pourrait expliquer pourquoi ses camardes et un riverain de la scène, qui ont tous plongé à l'eau pour essayer de le récupérer, n'aient pas pu le retrouver.
Et le membre des secours d'indiquer : « Il est probable que la victime soit restée bloquée sous des rochers ».
Une première équipe de secours a rapidement été mobilisée. Une ambulance et un bateau de la caserne de Fournès sont intervenus sur le site. Ces six sapeurs-pompiers ont été rejoints par une équipe médicalisée et trois sapeurs-pompiers plongeurs d'Uzès. Ce sont ces derniers qui ont finalement localisé le corps du jeune Avignonnais à près de quatre mètres de profondeur.
Dédicace pleine d'émotion vendredi 29 octobre dernier au Central hôtel de Yaoundé. «Traverser ma tragédie», un livre de Tabita Nouchet-Soho, une Camerounaise résidant en France, a été présenté au public. Il s'agit d'un roman-témoignage qui raconte la tragique histoire d'un jeune Camerounais de 18 ans décédé dans des circonstances dramatiques à Avignon, dans le sud de la France. C'est en effet un beau jour d'été, le 2 juillet exactement, que la vie de Tabita Nouchet-Soho a basculé. Ce jour-là, Octave Matat, son fils, un adolescent plein de vie, était allé pique-niquer avec des amis au bord d'un lac, quand l'un d'eux l'a poussé dans l'eau. Or, il ne savait pas nager. Octave meurt des suites de noyade. Sa famille apprendra sa réussite au baccalauréat en mécanique le jour de son enterrement. Aujourd'hui, Tabita Nouchet-Soho et Octave communiquent par télépathie. Ce qui a surpris plus d'une personne venue assister à la cérémonie de dédicace vendredi dernier. «Comment peut-elle parler aux morts sans pour autant que cela soit de la sorcellerie? », pouvait-on entendre ça et là.
Mis à jour (Mercredi, 01 Décembre 2010 13:37)